La série que j’ai commencée précédemment trouve déjà sa deuxième itération. Merci à mes juments pour l’inspiration…
Aujourd’hui devait être une journée tranquille. En cause, le lendemain d’anniversaire et une météo annoncée comme très orageuse. Bon finalement, 2 chevaux furent travaillés le matin avec parfois un peu de pluie fine, et l’après-midi permit à Esmeralda de revoir ses codes et améliorer sa souplesse alors que que la petite Elea continue son débourrage. Cette dernière a d’ailleurs travaillé son premier trot et galop.
Pour une journée tranquille, j’ai enchaîné avec une rotation de pré pour les hongres sous la pluie. La précédente pâture n’est pas encore assez portante pour les 3 chevaux mais surtout l’herbe y est trop riche pour l’un d’eux qui a tendance à l’embonpoint. Il faudra y passer les bovins et certaines juments qui ont un travail plus intense. En attendant, les hongres sont passés sur un paddock déjà déprimé et en cours de repousse. Un paddock collé à celui des bovins et non loin de celui des juments.
C’est avec la sensation du travail accompli, que je rentrais me réchauffer. A peine arrivé devant mes fenêtres, je vois hongres et juments galoper et se suivre à distance. Hummm encore de l’herbe qui va être arrachée, mais bon, les troupeaux sont joyeux alors je profite du spectacle.
Et puis… bon sang de p**** de m****. Voilà les juments nez à nez avec les hongres dans le couloir reliant les deux paddocks. Ni une ni deux, je suis dehors. Certainement qu’une jument a fait sauter le fil d’une entrée de pré. Sûrement un fil à tirer, une poignée à remettre.
Arrivé au pré, les filles sont contentes, nez à nez avec le copain au dessus du fil électrique. Derrière elles, le ruban à terre… Toute la longueur du paddock emporté, soit environ 120 m de ruban.
J’attaque tout de suite de tout replacer, je n’ai pas pris de blouson dans ma précipitation et la pluie retombe assez lourdement. Au bout d’un moment j’ai chaque jument qui vient voir à tout de rôle ce que je fais, toute avec un air « C’est pas moi, j’ai rien fait ». Bon finalement, le fil est replacé, un bac à eau rerempli dans la foulée, et je peux finalement rentrer et répondre aux messages sur internet (cours, pensions, les commentaires des lecteurs…).
Au final juste une journée classique de pension/ranch, bien remplie, avec ses imprévus.